Le 19 décembre 2024, Ahmed Ben Sheikh Larabi, Chef de cabinet du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a supervisé la clôture du projet de formation et de recherche en langue française intitulé « Cap sur les départements de français ».
Ce projet ambitieux a été lancé dans le but de moderniser et d’améliorer la qualité de l’enseignement du français dans les universités tunisiennes.
La cérémonie de clôture a eu lieu en présence de plusieurs personnalités de renom, telles que l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, le Directeur de l’Institut français de Tunisie, Fabrice Rousseau, ainsi que Gilles Suzanne, responsable de la coopération universitaire à l’Institut français. Plusieurs enseignants universitaires étaient également présents pour marquer l’importance de ce projet et de ses résultats.
Lors de son discours, Ahmed Ben Sheikh Larabi a souligné l’importance de ce projet qui vise à améliorer la situation des départements de langue française dans les universités tunisiennes. Ces départements, confrontés à de nombreux défis, ont besoin d’un soutien pour se réinventer et répondre aux attentes des étudiants ainsi qu’aux exigences du marché du travail. Le projet « Cap sur les départements de français » a donc été conçu pour offrir des solutions concrètes aux enseignants et améliorer la qualité des formations dispensées. L’objectif est de renouveler les programmes pédagogiques en tenant compte des évolutions sociales, économiques et technologiques, tout en préservant la place importante de la langue française dans le cadre de l’enseignement supérieur en Tunisie.
Il a précisé que ce projet, mené en collaboration avec l’Ambassade de France en Tunisie, a permis aux enseignants responsables des départements de langue française de bénéficier d’une formation en ingénierie pédagogique. Cette formation a été essentielle pour les aider à renouveler les programmes d’enseignement à tous les niveaux, du premier cycle (licence) au second cycle (master), ainsi qu’au niveau du doctorat. Ces formations ont permis aux enseignants de développer de nouvelles approches pédagogiques, plus interactives et adaptées aux attentes des étudiants d’aujourd’hui. Ce renouvellement des curriculums a été conçu pour renforcer les compétences des étudiants, en particulier en matière de communication, de compréhension, et d’expression en français, afin qu’ils puissent réussir dans un monde professionnel globalisé.
Malek Kochlef, Directeur général de la coopération internationale au Ministère de l’Enseignement supérieur, a évoqué l’aspect international du projet en soulignant son rôle dans l’établissement de liens durables entre les départements de langue française des universités tunisiennes et leurs homologues en France. Ces liens permettront de faciliter l’échange de bonnes pratiques, d’offrir des opportunités de mobilité académique pour les étudiants et les enseignants, et de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Malek Kochlef a également souligné que ce projet avait permis de moderniser les méthodes d’enseignement du français, en introduisant des pratiques pédagogiques innovantes qui favorisent une approche plus interactive et pratique de la langue.
De son côté, l’Ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a salué l’importance de ce projet, soulignant qu’il représente une étape clé dans le développement des relations culturelles et académiques entre la Tunisie et la France. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer cette coopération bilatérale pour accompagner la Tunisie dans son processus de modernisation de l’enseignement supérieur, en particulier dans le domaine de la langue française, qui joue un rôle crucial dans la formation des cadres qualifiés et dans les échanges professionnels internationaux. Elle a également rappelé que la France, à travers l’Ambassade et l’Institut français, reste déterminée à soutenir la Tunisie dans ses efforts pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, au bénéfice des étudiants et de la société dans son ensemble.
Fabrice Rousseau, Directeur de l’Institut français de Tunisie, a quant à lui mis en évidence le rôle stratégique de ce projet dans la consolidation des liens entre la Tunisie et la France, particulièrement dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il a appelé à l’actualisation continue des programmes de formation, afin qu’ils répondent aux évolutions des besoins du marché du travail et aux défis contemporains. Selon lui, la langue française constitue un atout majeur pour le développement des relations bilatérales et pour l’internationalisation de l’enseignement supérieur en Tunisie. Il a aussi souligné que ce projet, à travers l’amélioration des curricul