Dans un communiqué publié ce lundi, le ministère de la Santé a tiré la sonnette d’alarme concernant les risques liés à l’usage excessif de désodorisants d’air dans les habitations et les espaces professionnels, pointant du doigt leur composition chimique potentiellement nocive.
À long terme, leur utilisation pourrait accroître le risque de développer des maladies chroniques telles que les affections cardiovasculaires ou certains types de cancer.
Face à ces risques, les autorités sanitaires recommandent de privilégier des alternatives naturelles comme les huiles essentielles ou les plantes aromatiques. Elles insistent également sur la nécessité d’éviter l’exposition à ces produits pour les personnes vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes et les individus souffrant de troubles respiratoires ou d’allergies.
Le ministère appelle par ailleurs les citoyens à bien ventiler leurs logements en ouvrant régulièrement les fenêtres, et à opter pour des produits dont la composition est clairement indiquée et la date de péremption respectée.